Aini, Tajikistan - Polarsteps

Journée de pluie exceptionnelle. Nous sommes en pleine montagnes embrumées. Paysage magique. Benoit dit merci pour tous les bons vœux reçus, Il souhaite simplement que sa soixantaine se poursuivent sur la lancée fantastiques de cette première année. Quelques photos du site et sur la route pour s'y rendre. Anecdote 2 «amusing»; Normalement on n’aurait pas tant de comptant en monnaie locale. Ça datait depuis le Kazakhstan alors que le garagiste ne pouvait nous dire combien couteraient les réparations d’Ulysse qui ne finissaient plus. À chaque jour nous avons retiré le maximum de 100 000 KZT (tenge Kazakh) au guichet pour être capable de payer comptant les réparations. C’est ainsi que nous en avions presque 1 000 000 KZT alors que ça n’a couté que 200 000 KZT! Pressés, nous sommes partis en Ouzbékistan avec tous ces tenges. Au premier TIR (truck stop) on en change pour 1 000 000 UZS (sum Ouzbek). Puis en ville, la banque qui regarde l’état de chaque billet de tenge (s’il y a une écriture, une déchirure et une tache de café, c’est refusé) nous rachète nos beaux billets de tenge restants. Au moment de quitter, malgré tous nos achats, robe, bouffe, diesel, suzani, il nous restait 4 075 000 UZS. Prévoyant cette fois, avant de quitter l' Ouzbékistan, on va à la banque pour échanger les 4 075 000 UZS sums Oubecks qui nous restent. Les 2 dames de la banque demandent le billet rose d’achat de sum pour faire l’échange. Benoit ne le trouve pas, demande à parler au gérant, rien à faire ça prend le billet rose. Il commence à y avoir pas mal de monde autour du guichet qui veulent changer leur argent. Euréka, Benoit trouve un billet rose dans le fond de son portefeuille. Benoit demande d’échanger pour des somonis Tadjik. Ah mais non! dit le banquier, vous avez acheté avec des tenge, on vous rachète vos sum Oubek avec des tenge Kazaks. La discussion s’anime en anglais, en français, en ousbek avec entre autre un guide touristique qui intervient et fini par me dire que je pourrai toujours en faire une tapisserie. Dans le groupe d’intervenants il y a un charmant monsieur australien qui voudrait simplement vendre ses quelques somonis Tadjick restant, Benoit les rachète avec ses sums en poche, mais il reste encore plus de 4 000 000 UZS. Finalement c’est un jeune réveillé Ouzbek qui prends la situation en charge, c’est lui qui va racheter les sums avec des dollars US. Le banquier, les bras en l’air en croisé décroisé explique que cette transaction ne peut se faire dans la banque à cause des caméras, le jeune dit à Benoit de l’attendre dehors. Le jeune ressort avec 4 piles de 20 cm de sums, qu’il dépose à terre, puis donne 470 USD à Benoit pour ses sums restants. « Today I’m buying a car, cash, think of all this as amusing!»