Kumluca, Turkey - Polarsteps

L'aventure continue au même endroit, mais je préfère couper l'histoire en deux. Laissez-moi maintenant vous parlez des rencontres que j'ai fais à Kadir's Tree House. Parce que ce qui rend cet endroit si spécial et si renommé, c'est bien la bande de joyeux lurons qui le peuple. Aussi bien guests que volontaires que salariés. On retrouve au même endroit des grimpeurs, des couples en voyage romantique, des familles de musiciens, des bandes de potes en vacances, des locaux, des vieux hippies, des jeunes instagramers, des femmes voilées, d'autres ivres mortes, des Turcs, des Kurdes, des Ouzbeks et non pas 1, ni 2 mais 3 français. Bref ça sonne presque comme le début d'une mauvaise blague ou d'un Hunger Game, mais au final comme tout le monde est là pour passer du bon temps, on passe du bon temps 'vin dieu ! Ah comme j'aimerais vous les présentez tous ces Sapiens... Que ce soit les Ouzbeks qui ne parlent pas anglais et avec qui les seuls mots que j'échange sont :se remet la moustache avec les doigts: "Bonjour Monsieur !" et, après 1 semaine d'apprentissage de français: "Viens ici le moche". Ou Tahsin le responsable des volontaires, aide cuistot et mon partenaire du morning shift. Aussi appelé The Crocodile ou Tahsininho. Mais aussi Irem et Mathis, un couple de guests franco-turc venu grimper. Et surtout Julien, le deuxième volontaire (qui n'a pas à ce lever le matin ... salaud) et notre 3ème français de l'histoire. On est devenu coloc' de fortune mais aussi très bons potes, vous allez en entendre parler encore quelques temps j'ai bien peur. Voilà avec tout ce beau monde on a du matériel pour faire pas mal de trucs sympas ! On est par exemple aller taper un foot avec tous les volontaires, notamment Tahsininho la légende du football Turc*, contre d'autres jeunes du coin. Sûrement la dernière fois de ma vie qu'on m'appellera Griezmann durant toute une après-midi. Ce qui a sûrement fait gonfler mes chevilles de trop, et j'ai bien blessé la cheville droite de Griezmann ce jour là. Ca m'apprendra à jouer comme si c'était un match de Ligue 1 sans le niveau qui va avec. Mais Allahu Akbar et j'ai quand même pu aller grimper quelques fois ! YEEES ! Principalement avec Mathis (sur les photos en rouge et en position Jean Claude Van Damme), Irem (sur les photos en individu de sexe féminin) et Julien (sur les photos très content d'être encore en vie). Comme j'ai pu grimper en haut de certaines voies par derrière la falaise sans corde, j'ai fais des photos stylés donc je ne suis pas peu fier et du coup je vous en met la dose ! +bonus 1 : l'assureur sans les mains, si vous saviez comme elle l'a incendié quand elle a vu la photo eheheh +bonus 2 : une belle 6b+ que j'ai libéré tout seul comme un grand ! Bon elle était sûrement surcotée mais je suis quand même satisfait, d'autant plus que j'ai eu l'impression de faire des mouv' de pro. Du genre coincer mon avant-bras dans un trou plein de toiles d'araignées pour me reposer sans tricher. Et le week-end on a même eu droit à une soirée dansante ! Avec du vin chaud froid pour le staff et de la musique pour tous les goûts ! Notamment un max de Tarkan et, pour satisfaire les français, un bon Stromae (Alors on danse, classique à l'étranger). Et dans cette jungle festive, The Crocodile est de sorti, et il veut chasser son Impala.** Cependant il a décidé de la jouer fine. Alors dans la journée on a décrété qu'apprendre une chorégraphie sur une musique traditionnelle turque était notre meilleur chance de séduire. Je peux vous dire qu'on a été éblouissant. Vous pouvez aller à 1:17 de cette vidéo si vous voulez un aperçu de notre choré : https://www.youtube.com/watch?v=inRtnmPxxRw Voilà c'était beaucoup de fun pour résumer. *Sur le chemin du stade on se fait contrôler par les Jandarma, parce que dimanche et que normalement couvre-feu. Et comme notre Tahsin n'a jamais fait son service militaire, il a failli ne pas pouvoir jouer pour cause de "être embarqué dans l'armée sur le chemin". Heureusement il était bien caché dans le coffre de la voiture... ** Comme je sors cette histoire 1 jour après la journée internationale des droits de la femme, je me sens obligé de préciser que c'était très très second degré. ************************************************* Pas de petites histoires, il y a déjà pleins dans cette étape ! Et c'est déjà (trop) long :(