1. Franck et Muriel dans leur Cargol -
  2. Escapades temporaires, Egypte Turquie France
  3. De Toutankhâmon au Cassoulet

Toulouse, France - Polarsteps

De Toutankhâmon au Cassoulet 👉 Meilleure mise en page et plus de photos : https://www.magicargol.fr/carnet/egypte/t/1744706 👉 English text a little further down ____________________________________ Être nomade, c’est un peu comme être un papillon géant avec un sac à dos : on butine les peuples, les paysages, les façons de vivre… mais tôt ou tard, il faut bien revenir vers la prairie d’origine. Un retour rare, une floraison annuelle, comme une fleur qui pousse une fois par an et qui vient chatouiller directement le palpitant. Et puis il y a cette petite magie du voyage : croiser à nouveau des visages qu’on avait eu tant de mal à quitter. Faire la surprise, débarquer à l’improviste, sonner comme un facteur providentiel : "Coucou, c’est nous, les escargots géants ! Pas de colis Amazon, juste deux voyageurs encombrants." D’Égypte à Istanbul : d’un Pharaon à un copain Après l’épisode rocambolesque de notre copain Toutânkhamon ressuscité (qui a mal digéré le Wi-Fi et les chameaux déguisés), nous avons mis cap vers Istanbul. Objectif : retrouver Ufuk, l’ami qui rit plus vite que son ombre. Quelques kahvaltı, deux cafés turcs et une poignée de câlins plus tard, nous avons continué vers le lac d’Iznik, où la famille turque nous a ouvert la porte, les bras et le frigo. Et puis la France… avec un imprévu de taille Plan initial : 2 mois de pause familiale. Plan réel : 4 mois, parce que la vie, elle, n’aime pas trop les agendas. Le jour même de notre arrivée, ma mère (86 ans, inoxydable modèle 1939) a décidé de se lancer dans une performance extrême : un AVC en direct live. Pas cool. Pas prévu. Mais elle est coriace, la dame. Une vraie pharaonne de salon, avec sceptre invisible et volonté d’acier. Il a fallu improviser : jongler entre hôpitaux, paperasses et rééducation, apprendre le jargon médical plus vite qu’une série Netflix, et se dire qu’après tout, voyager, c’est aussi ça : accompagner, traverser, attendre, et rire quand on peut. Bonne nouvelle : elle se remet, à son rythme de métronome volontaire. Et nous, entre deux coups de stress, on a pu glisser quelques moments de respiration. La tribu, les amis et les grandes tablées : Parce qu’on ne va pas se mentir : la France, c’est aussi les retrouvailles qui sentent le fromage coulant, le vin qui discute fort, et les bras qui s’enlacent comme si on avait disparu 10 ans. Ces moments-là, c’est du carburant. Un plein de câlins qui vaut mieux que tous les pleins d’essence de Cargol (et croyez-moi, Cargol boit beaucoup). Place aux nombreuses photos qui nous intemporalisent ces instants, merci les amis et à tous ceux que nous n'avons pas eu le temps de voir, nous comptons bien revenir ! Ne restait plus qu'à Maloute à se tester sur une évacution d'extrême urgence... Non nous n'équiperons pas cargol de siège éjectable ! Revenir, ce n’est pas s’arrêter. C’est juste faire pousser une petite fleur annuelle dans le jardin des siens, avant de repartir bourdonner ailleurs. Nous avons ri, nous avons serré, nous avons partagé. Et quelque part, entre deux repas et trois rendez-vous médicaux, nous avons compris : le nomadisme, c’est aussi apprendre à revenir. _______________________________________________ Life as a nomad is like a butterfly with a backpack—constantly moving, gathering experiences, yet always returning to one’s roots. After Egypt and a joyful stop in Istanbul with friends, the travelers returned to France expecting a short break. Instead, four months unfolded after the author’s 86-year-old mother suffered a stroke. Between hospitals, paperwork, and moments of laughter, family and friends provided strength. Shared meals, hugs, and reunions became fuel for the road ahead. For them, coming back isn’t stopping—it’s blooming once a year in familiar soil before taking flight again.

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