Milling Machine, Tanzania - Polarsteps

👉 Meilleure mise en page et plus de photos : https://www.magicargol.fr/carnet/tanzanieno/t/1755152 👉 Summary in English below ____________________________________ On voulait un resto de plage… nada. Alors hop, direction les falaises : silence, panorama, et atelier bricolage improvisé : l'aménagement intérieur de Cargol prend un peu de jeu, faudra sans doute améliorer cela en arrivant en Afrique du Sud. En attendant on retaille un peu les portes ou autres et ça fait le job. A suivre dans les prochains épisodes... Puis douche solaire deluxe : 750W au compteur panneau solaire, eau chaude façon 5 étoiles du bush. La nuit tombe et… magie ! Des gosses-lucioles s’allument sur le lac. On croit d’abord à un spectacle de fées aquatiques… en fait, ce sont des lanternes flottantes accrochées aux filets. Poiscails, c’est soirée disco pour toi ! 😂 3h du mat : Cargol tangue comme un ferry bourré, voilà le petit vent local lac Victoria power. 7h : lever de soleil à couper le souffle. On oublie tout. Allez les filles, zou en route ! Cascade cachée, forêt de pins qui joue aux Pyrénées, puis aux Landes (sauf qu’ici les moustiques peuvent remplacer les surfeurs). Courses au village... mission commando pour trois légumes, des œufs et un peu de lait. Petit marchandage car certains ont tendance à croire que les billets blancs ont plus de valeur que les billets noirs ! Pause méritée dans une cantine de rue : 1€ l’assiette, riz, beans, sauce et bonheur. Le bivouac ? Une mission catholique. Sobre, calme. C'est fou comme les paroisses se sont multipliées par ici. Elles portent le nom de mouvements religieux, parfois un peu tiré par les cheveux - du christ (mais en fait il était peut-être chauve non ?). Ici, si t’as le bagout, tu lances ton église comme d’autres ouvrent une pizzeria. Tu prêches, les habitants te donnent de l'argent et toi tu construis ta maison dite de Dieu et tu bectes à l'oeil tranquilou Bilou. Le lendemain, roulage bitume. Monotone mais joli : lac en vue, bananiers en pagaille, vaches attelées pour soulager l'humanoïde (rares depuis notre arrivée au Kenya). Les bouis-bouis sont nos amis : pause déjeuner avec omelette, frites et viande chewing-gum, durcie au soleil et cramée sur la braise, qui se ramollie quand même un peu dans ta bouche (test crash réussi pour nos dents). On cherche une forêt pour bivouac, on tombe sur du bush. Mais miracle, une piste nous mène à un petit lac, dans un pré tranquille. Juste quelques locaux à vélo qui passent et nous saluent, sous l'oeil intrigué de quelques marabous, gros échassiers bizaroïdes totalement exclus de tous concours miss bird africa ou mister bird univers. Cargol se gare, le soleil s’endort. Et nous aussi. _______________________________________________ 👉 Better layout and more photos : https://www.magicargol.fr/carnet/tanzanieno/t/1755152 Hunting for a beach restaurant, we instead find cliffs, silence, and time to patch up Cargol’s interior. A solar shower turns the bush into a five-star spa. At night, lanterns on fishing nets shimmer like fireflies over Lake Victoria. Days bring waterfalls, pine forests, village markets, street-food feasts, and endless road scenes—bananas, cattle, and dusty tracks. Nights end in quiet bivouacs, from missions to hidden lakes, under the watch of curious marabou storks. Cargol rolls on, steady companion of this wandering life.

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