Alex Ndyeta Milling Machine, Tanzania - Polarsteps

👉 Meilleure mise en page et plus de photos : https://www.magicargol.fr/carnet/tanzanieno/t/1757089 👉 Summary in English below ____________________________________ Le plan du jour ? Simple comme un "bon jour" : quelques courses, un peu de route, un coucher de soleil au calme... La réalité ? Un sketch de nomades en afrique en trois actes. Acte 1 : L’épopée des emplettes. Trouver tous les petits vendeurs pour ce que l'on cherche, des stations services à qui tu dis "Visa Card ?" et qui te répondent "Visa quoi ?", des ATM qui crache que du désespoir... résultat il est midi bien bien passé et on a fait 30 km... Grrr... On mange dans le bush et on repart. Acte 2 : Cargol pète un arbre. Ligne droite... Crac boum hue, énorme bruit de métal en colère, Cargol qui se trémousse... Un problème de roue ? Arrêt d'urgence ! Et là dans le fossé, quelques mètres en amont, gît lamentablement les 3/4 de l'arbre de transmission ! Mais kétufoulà ! Bilan des courses : le croisillon de l'arbre avant a fondu, détachant la partie avant du différentiel. En fait le bruit que l'on entendait au ralenti devait venir de là... le p'tit graisseur métallique tout rikiki est absent. Dans sa chute, il a dû se loger dans le croisillon qui tournant à toute vitesse à fondu le métal. Maudit soit le Dieu Croisillon. L'autre bout de l'arbre pendouille, toujours accroché à sa boite de transfert. Impossible à déboulonner. Reste à sangler façon Mac Gyver ce bout pendouillant. Un peu de pitié pour nos tympans, éviter le bruit ravageur de ce moignon métallique qui vient taper les entrailles de Cargol. Acte 3 : Le mécano mystique. Direction le village le plus proche, à 10 km/h, les oreilles tendues vers chaque vibration suspecte. On trouve un soudeur mécano qui nous aide à dévisser les 8 boulons récalcitrant pour enlever la pièce. Chaque vis se dévisse dans un soupir d’acier, un "alleluia" de cambouis. 2h, moyenne 15 mn par boulon, pas mal. En 45 ans ils ont jamais du être bougé ceux-là. Le tout sous le regard médusé des enfants du coin, qui trouvent sans doute qu’on transpire beaucoup pour des gens qui ont des chaussures. 17h Cargol repart en mode 2x2, propulsion arrière. Pas de grandes villes dans le secteur, la capitale du Burundi Bujumbura à 400km de là, nous apportera peut-être une solution. Bivouac plus loin, un peu caché à un peu plus de 100m de la route ou passe pas mal de camions. Zabeth se dit, ils me font tout vivre ! Le bush, lui ricane doucettement. Demain une frontière nous attends, si frontière il y a... _______________________________________________ 👉 Better layout and more photos : https://www.magicargol.fr/carnet/tanzanieno/t/1757089 Three Acts of a Nomadic Farce : The plan was simple: a few errands, some road, a peaceful sunset. Reality had other ideas. Act One — Shopping Saga: from gas stations allergic to Visa cards to ATMs coughing up despair, half a day vanishes for 30 km. Lunch in the bush, morale medium-rare. Act Two — Cargol vs the Driveshaft: a sudden CRACK, metal fury, emergency stop. Half the front driveshaft lies dead in the ditch — victim of a melted joint and divine mechanical irony. Quick fix à la MacGyver: strap the dangling piece tight and pray for silence. Act Three — The Mystic Mechanic: ten kilometres of anxious rumble later, a village saviour appears, armed with a wrench and faith. Two hours, eight bolts, one greasy miracle. Cargol rolls again — rear-wheel drive only — bound for Burundi and (hopefully) redemption. Night falls, bivouac hidden by the roadside. Zabeth sighs, “They make me live everything.” The bush chuckles quietly in reply.

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