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Franck et Muriel dans leur Cargol -
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Descente "rapide" Zambie Botswana Afrique du Sud
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Cata-clop Cata-clop direction le sud !
Mbala, Zambia - Polarsteps
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Dès le départ, Cargol nous rappelle qu’il aime les entrées fracassantes : braquage à fond, scrrrrttch, la roue avant gauche vient grignoter le marchepied. Va-t-on arriver à partir dédiou ? Normal, c’est une grande fille maintenant, la nouvelle roue. Lançons la mode de la pédicure à la meuleuse. Deux étincelles plus tard, hop, les soupapes au galop.
Dès que l'on peut, on lance le test de vitesse pour le galop : 50 km/h… 52… 55… et là , miracle ! Le galop s’arrête. Cargol n'hoche plus la tête comme un poney sous amphét’. Alleluia ! On pourra peut-être faire les 4400 km restants à 50 de moyenne au lieu de 30 en vitesse de pointe. Deux fois plus vite ! Enfin… dans l’idéal… si tout reste vissé, soudé, et vaguement coopératif.
Premier bivouac, cachés dans la savane, ambiance ferme et vaches qui promènent leurs humains. Parfait pour souffler. Vous remarquerez l'élégance de Cargol qui se dresse sur ces pattes arrières pour saluer les vaches !
Passage en Zambie : ou comment gagner 3 heures en s’asseyant 3 minutes !
Pour aller au plus court sur notre route se présente la Zambie : 50 km de piste moyenne avant, 20 après la frontière. La dernière piste, qu’on dit.
La frontière ? Afrique pur jus : système informatique KO, le douanier veut nous envoyer 75 km plus loin, avec du relief façon montagnes russes.
"Hors de question lui dis-je ! Nous pouvons dormir devant l'entrée s'il le faut. C'est toi qui va aller là -bas à notre place et tu reviens ! Si tu peux ou ne veux pas, ben tu fais les papiers à la main et tu saisiras plus tard." Zou, nous posons nos fesses ! Et là … 3mn après, magie noire, incantation invisible, esprit des tampons administratifs… PAF. Il nous fait les papiers à la main en trois minutes chrono. Ben tu vois quand tu veux ! 🤪
La route continue en longues lignes droites en mode escargot de brousse, pas très large mais bitumée en mode gros grain (snif pour notre pneu usé), mélange de savane et de ruralité profonde. Les sacs de charbons sont toujours là en bord de route, témoins d'une subsistance à l'arrache, noir c'est noir.
L'afrique zambienne se dévoile au premier gros village : demande de SIM, MTN nous recale, trop compliqué pour les étrangers. Ben tiens ! Pour retirer de l'argent, les 2 ATM refusent nos cartes, façon "Bienvenue en Zambie, appuyez sur galère pour continuer".
Direction un camping mais ce n'est pas le peu d'argent changé à la frontière qui suffit. Le type refuse de faire un prix, même si on dort devant l’entrée. Très bien, tchao, et bonne chance avec ta compta. Nous tentons 500 m plus loin : terrain militaire. Niet. Passons au plan C. le plan "C" c'est "Causette". Tu rentres dans un propriété et là tu sais que tu en as pour une heure de diplomatie au long cours, à nouer une relation douce, amicale et de confiance pour obtenir ton césame nocturne. Tu vois la fille puis le père puis le patriarche... Ok pour l'hospitalité, on peut souffler de cette journée un peu bizarre.
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Cargol opens the day with a cheeky scrape on the step, a little grinder pedicure, very proper. Speed test: 50… 55… and suddenly the gallop stops. No more pony-on-energy-drinks vibe. God save the suspension.
First bivouac in the savannah, cows walking their humans, Cargol posing like royalty. Then Zambia: border system dead, officer ready to send us 75 km away. We sit down, stiff upper lip… three minutes later he magically writes the papers by hand. Lovely.
Narrow bumpy roads, old-school villages, SIM refused, ATMs sulking. A snobby campsite, a military “nope”, so plan C: polite diplomacy with a local family. One chat, one smile, and we’ve got ourselves a safe place for the night.
Country Guides:
Zambia