Musanze, Rwanda - Polarsteps

👉 Meilleure mise en page et plus de photos : https://www.magicargol.fr/carnet/rwanda/t/1652014 👉 English text a little further down ____________________________________ Frontière rapide sans encombre alors que parfois les véhicules sont fouillés de fond en comble. Cargol en impose peut-être un peut trop... Dès les premiers km, des changements sautent aux yeux : • les casses-couilles ont disparus (yahouuuuu !) : ces fichus dos-d'âne qui te ruinent tes suspates et te font vomir tout ton langage fleuri. • une route bien bitumée et ça semble durer, • la moto-taxi n'est plus omniprésente dans les campagnes ; elle est remplacée par des vélos taxis (selle passager rembourrée siouplait), • les camions de transport sont remplacés par des humains à vélo, transportant des charges monstrueuses en se penchant à 45° pour les pousser dans les montées 😳 et freinant comme ils peuvent dans les descentes. • le minibus à plus d'un million de km et à double capacité acceptée, a disparu au détriment de minibus Toyota respecteux des clients, (ça doit pas toujours sentir très bon quand même) • fini les vendeurs de bord des routes, ils sont désormais cantonnés dans des minis-marchés couverts, • par contre toujours autant de monde partout sur le bord des routes à marcher, à trimbaler tout et n'importe quoi, et quand tu t'arrêtes quelque part tu t'aperçois vite que le déodorant corporel n'est toujours pas arrivé dans le pays non plus 😳. Mais toutes les routes ne sont pas encore goudronnées, ouf ! Au vu de la densité de la population au m2, des accès à des champs ou des terrains qui sont réduits à la taille d'un homme ou d'un vélo, au vu de l'absence de campings, les possibilités rwandaises en matière de bivouac sont limitées : monastères, foyer d'accueil, parking d'hôtels... La piste nous fait traverser des champs, des micros ponts de bois sur lequel notre Cargol transpire un peu. Puis nous grimpons au travers de collines très très vertes, remplies de maïs et bananiers jusqu'à atteindre le Foyer de Charité de Rutondo. _______________________________________________ A fast and unhindered border crossing, even though the vehicles are sometimes searched from top to bottom. Cargol is perhaps imposing a little too much... From the very first km, the changes are obvious: - the ball-breakers have disappeared (yahouuuuu!): those damn speed bumps that ruin your suspensions and make you throw up all your flowery language. - a well-surfaced road and it seems to last, - motorbike taxis are no longer ubiquitous in the countryside; they have been replaced by bicycle taxis (with padded passenger seats), - lorries have been replaced by people on bicycles, carrying monstrous loads by bending at 45° to push them up hills 😳 and braking as best they can on descents. - the minibus with over a million km and double the accepted capacity, has disappeared to the detriment of customer-friendly Toyota minibuses, (it can't always smell very good after all) - no more roadside salesmen; they're now confined to covered mini-markets, - on the other hand, there are still just as many people everywhere on the roadsides walking around, carrying anything and everything, and when you stop somewhere you soon realise that body deodorant still hasn't arrived in the country either 😳. But not all the roads are tarmac yet, phew! Given the density of the population per m2, access to fields or plots of land that are reduced to the size of a man or a bicycle, and the absence of campsites, Rwanda's bivouac options are limited: monasteries, hostels, hotel car parks... The track takes us across fields, over small wooden bridges on which our Cargol sweats a little. Then we climb through very, very green hills filled with corn and banana trees until we reach the Rutondo Charity Hostel.

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