Terni, Italy - Polarsteps

10 août — Je pars à 5 h des chemins blancs de Sienne, assez proche de la ville. Il me reste une trentaine de kilomètres pour finir la partie obligatoire. Le parcours est très vallonné, avec plus de 2 000 m de dénivelé. Les portions les plus rudes se trouvent sur les chemins blancs : des murs dépassant les 15 %, parfois si raides que je dois pousser le vélo. Une fois les chemins blancs passés, je m’arrête pour déjeuner en faisant le plein de calories : pizza, sandwich… Puis je repars alors que la chaleur commence à se faire sentir dès 11 h. Après 14 h, c’est carrément la canicule. J’appréhende de revivre les galères d’hier et d’avant-hier, alors je bois beaucoup. Heureusement, l’air est un peu plus présent et l’ombre plus fréquente, ce qui rend l’après-midi plus supportable. Ma condition physique est bonne : aucune douleur aux tendons, aux genoux, ni courbature. Le moral est meilleur, tant que je ne prends pas les coups de chaleur que j’ai subis les jours précédents. Je ne fais plus la course au kilométrage et je me suis fait une raison : il me manque environ 80 km par jour. Peut-être aurais-je pu rouler un peu plus vite ou faire moins de pauses, mais je n’ai pas la solution. De toute façon, ce n’est pas grave : j’arriverai quand j’arriverai. Cela me fera perdre une ou deux journées, mais j’ai retiré ce stress, sachant qu’il n’y avait rien à gagner. J’arrive à Terni vers 20 h. Le premier hôtel me fait faux bond, je dois en réserver un autre. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive en Italie. Résultat : je perds du temps et je me couche sans manger. Demain, je devrai anticiper et m’arrêter vers 17 h 30 ou 18 h pour éviter que ça ne se reproduise.

Country Guides:

Italy